Nanotechnologie [NST]

Les Nanotechnologies recouvrent l’ensemble des procédés de manipulation de la matière ou de fabrication de systèmes matériels à l’échelle du Nanomètre (nm).

Ce terme est souvent associé à celui de nanosciences.
Nanosciences concerne plus particulièrement l’étude des structures biologiques, chimiques ou physiques. À l’échelle nanométrique, les propriétés spécifiques de la matière (ses propriétés Quantiques) justifient une approche dédiée. Trois champs d’études ont été identifiés [1] :

• La nanobiologie : concerne la biologie, les applications pharmaceutiques et des biotechnologies ;
• L’étude des nanomatériaux ;
• La nanoélectronique : concerne les travaux sur la superconductivité, la microélectronique et l’Informatique Quantique.

Étymologie et courte histoire :

• Le mot nanotechnologie est construit à partir de la racine grecque νάνος, nanos, nain.
• Le terme est apparu dans les années 1980 avec l’invention du microscope à effet tunnel, qui a permis non seulement de voir, mais également de déplacer des atomes individuellement, ce pour quoi l’Allemand Gerd Binning et le Suisse Heinrich Rohrer se sont vu décerner le prix Nobel de physique en 1986.
• En l’absence d’une définition claire et admise par tous des termes nanosciences et des nanotechnologies, ils sont souvent confondus sous un même acronyme NST pour Nano Sciences et Technologies.
• Le N de l’acronyme NBIC correspond alors à l’intégration NST.

Notes :
Les applications des nanotechnologies interfèrent avec les trois autres domaines de NBIC. Pour exemples : En Biologie avec la manipulation des molécules d’ADN ; en Informatique avec la fabrication de Microprocesseurs ; en sciences Cognitives avec les projets d’implants neuronaux intracrâniens.
En référence à ce 3^e exemple, les nanotechnologies développent les espoirs les plus exubérants du transhumanisme et du post-humanisme.

Notes en référence :
[1] Pour plus de détail, se référer à l’article de Wikipedia : Nanotechnologie. ↩