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Test de Turing

Un automate peut-il penser ?
Pour répondre à cette question, Alan Turing a imaginé en 1950 un test dont il a précisé le protocole. Son principe est simple : chacun des testeurs désignés s’adresse à l’aveugle à deux interlocuteurs A et B. L’un des interlocuteurs est humain l’autre est un automate. Le testeur leur pose successivement des questions très diverses. En fonction de leurs réponses, il doit désigner lequel de A ou de B est l’automate.

L’intérêt du test formulé par Turing n’est pas tant dans ses applications pratiques répertoriées que dans les nombreux commentaires, objections et questions d’ordre scientifique, philosophique voire métaphysique qu’il a soulevé depuis:
Qu’est-ce que l’intelligence, la conscience ? Un ordinateur pourra-t-il s’adapter en faisant preuve d’originalité? Restera-t-il toujours prévisible ? Sera-t-il capable d’émotion ? Pourra-t-on un jour lui reconnaître une conscience ? … Et, dans ce cas alors, pourquoi n’aurait-il pas une âme ?
En 2018, aucun ordinateur n’a réussi à berner la majorité des testeurs de façon suffisamment probante pour prétendre avoir passé le test. Mais les progrès récemment accomplis bousculent déjà sérieusement les certitudes d’il y a à peine 10 ans.

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