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Les manipulations de l’information

Categories: Bibliographie

« Un défi pour nos démocraties »

Auteurs : Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Alexandre Escorcia, Marine Guillaume, Janaina Herrera.
Éditions : CAPS (ministère de l’Europe et des Affaires étrangères) et IRSEM (ministère des Armées). Imprimé à Paris en août 2018
Références: ISBN : 978-2-11-152606-8
Télécharger ce rapport : Une version numérique de ce rapport de 210 pages est disponible sur cette page du site diplomatie.gouv.fr

Quatrième de couverture :

Les manipulations de l’information ne sont pas nouvelles, mais leur actualité récente est liée à la combinaison de deux facteurs : les capacités inédites de diffusion et de viralité offertes par internet et les réseaux sociaux, et la crise de confiance que vivent nos démocraties et qui dévalue la parole publique allant jusqu’à relativiser la notion même de vérité. Ce phénomène qui s’est illustré par plusieurs ingérences électorales ces dernières années menace la sécurité nationale. Le CAPS et l’INSEM ont donc uni leurs forces pour l’étudier.
Ce rapport est le fruit d’une enquête de terrain (une centaine d’entretiens menés dans une vingtaine de pays) pour mieux saisir la nature du problème et identifier les bonnes pratiques mises en œuvre par les États et les sociétés civiles. Il s’appuie également sur l’abondante littérature scientifique disponible.
Écartant la notion vague et polémique de fake news, et d’autres (propagande, influence, désinformation, etc.), souvent trop étroites ou trop larges pour s’appliquer précisément au problème, il parle de « manipulations de l’information » pour désigner la diffusion intensionnelle et massive de nouvelles fausses ou biaisées à des fins politiques hostiles.
Il analyse d’abord les causes, qui sont à la fois individuelles, relevant de la psychologie et de l’épistémologie (des failles cognitives et une crise de la connaissance), et collectives, liées à la vie en société (une crise de confiance dans les institutions, une crise de la presse et une désillusion à l’égard du numérique), avant de voir qui en profite, c’est-à-dire qui sont les acteurs de ces manipulations — en se focalisant sur celles qui sont d’origine étatique et qui visent les populations d’autres États, constituant donc des ingérences.

Les auteurs :

  • Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, chercheur, directeur de l’IRSEM ;
    Alexandre Escorcia, diplomate, directeur adjoint du CAPS ;
    Marine Guillaume, chercheuse, chargée de mission au CAPS ;
    Janaina Herrera, diplomate, ancienne chargée de mission au CAPS.
  • À propos du CAPS et de l’IRSEM
    • Le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS), créé en 1973, est rattaché au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Composé d’une vingtaine d’experts, diplomates ou universitaires, il produit, pour le ministre et pour les autorités françaises, des analyses transdisciplinaires et prospectives des évolutions de moyen et long termes de l’environnement international et présente des recommandations politiques et des options stratégiques sur la politique étrangère, sur la base de sa propre réflexion et de son interaction avec le monde des think tanks et de la recherche universitaire en relations internationales.
    • L’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM), créé en 2009, est un institut de recherche du ministère des Armées. Composé d’une quarantaine de personnes, civiles et militaires, dont la plupart sont titulaires d’un doctorat, il est le premier centre de recherche en études sur la guerre (War Studies) dans le monde franco- phone. En plus de conduire de la recherche interne (au profit du ministère) et externe (à destination de la communauté scientifique) sur les questions de défense et de sécurité, l’IRSEM apporte un soutien aux jeunes chercheurs (la « relève stratégique ») et contribue à l’enseignement militaire supérieur et au débat public.
    • Le CAPS et l’IRSEM ont en commun de produire des analyses indépendantes qui ne constituent pas des positions officielles. Les opinions exprimées dans ce rapport n’engagent donc que leurs auteurs et aucunement le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le ministère des Armées ni, a fortiori, le gouvernement français.
  • Couverture © Antonio/Getty Images.
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