Wi-Fi
Wi-Fi® est le nom donné aux protocoles qui harmonisent les caractéristiques d’un réseau sans fil (W-LAN pour « Wireless Local Area Network », ou réseau à couverture locale sans fil).
Par extension « le Wi-Fi » (ou parfois WiFi) désigne les réseaux sans-fil disponibles dans l’environnement de l’utilisateur.
Le Wi-Fi est un réseau omniprésent qui donne la possibilité de se connecter à tous les objets communicants dans l’environnement ambiant, parmi lesquels tels les tablettes, les microordinateurs, les smartphones, mais aussi à une gamme chaque jour croissante d’objets du quotidien qui deviennent « intelligents » (montres ; baladeurs ; appareils ménagers ; jouets ; etc.).
Ce réseau est qualifié de pervasif, terme intégrant la permanence de l’invasion (du latin « pervadere » qui signifie s’introduire, se propager, coloniser, etc.). Ainsi, la technologie RFID (de l’anglais « Radio Frequency IDentification », traduit en français par radio-étiquettes) commence à fusionner avec le Wi-Fi pour bénéficier de l’infrastructure existante de ce dernier.
Origine du terme :
Wi-Fi serait la contraction de l’anglais « Wireless Fidelity » (littéralement fidélité sans fil), désignation marketing copiée sur celle de « Hi-Fi » pour « High Fidelity » (haute fidélité).
Wi-FI® est une marque déposée par le Wi-Fi Alliance, l’organisation à l’origine de la définition des protocoles titres.
Notes :
Si les bénéfices qu’il procure sont convaincants, le Wi-Fi a ses contreparties [1] :
- La protection de la confidentialité des données est faible : à défaut d’un système de protection ad hoc, l’intrusion par un tiers non autorisé dans un des appareils environnants est techniquement facile.
- Outre accéder aux données privatives d’un tiers, l’auteur d’une intrusion non autorisée peut utiliser les ressources de l’équipement non sécurisé à l’insu de son propriétaire (c. f. Piratage Informatique).
- Le Wi-Fi s’est développé alors que la communauté s’interrogeait déjà quant à l’impact des radiofréquences sur la santé humaine. Même si la puissance des ondes émises par les équipements Wi-Fi est vingt fois moindre que celles pour la téléphonie mobile, cette technologie a été officiellement déconseillée, voire interdite dans les écoles en Angleterre, en Allemagne et en Autriche. Plusieurs bâtiments publics français ont choisi de débrancher leurs équipements Wi-Fi.
Après avoir conclu en 2006 que l’exposition prolongée aux ondes Wi-Fi ne présentait aucun risque pour la santé humaine, en 2011, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ajoutait le Wi-Fi dans la liste des éléments cancérogènes du groupe 2B (c’est-à-dire possiblement cancérigène pour l’être humain). - Le Wi-Fi utilise la bande de fréquence ISM (pour « Industrielle, Scientifique et Médicale »), ce qui peut conduire à des problèmes d’interférences comparables aux brouillages causés par les fours à micro-ondes, les transmetteurs domestiques, les relais, les caméras sans fil, le Bluetooth, etc.
- Plus curieux enfin, le Wi-Fi pourrait servir de passe-muraille : une image 3D de l’intérieur d’un bâtiment pourrait être reconstituée de l’extérieur par analyse des ondes relictuelles de l’émetteur radio d’un routeur sans fil faite à l’extérieur d’une pièce ou d’un bâtiment. Les signaux qui fuient au travers des murs pourraient théoriquement permettre de coder un hologramme partiel de l’intérieur d’une pièce. Cependant, les expériences réalisées en 2018 donnent encore des résultats d’une très faible résolution graphique.
[1] Pour plus de détails relatifs au contenu de cet article, consultez Wikipédia à Wi-Fi. ↩