Generic selectors
Correspondance stricte
Recherche dans le titre
Recherche dans le contenu
Post Type Selectors
Filtre par catégorie
ADNEthique
Algorithmique
Asso Référentiel
Association
Bibliographie
Domaines abordés
Données personnelles
Economie numérique
Emploi
IA
IA Etat de l'art
IA Risques
Informatique
Marché
Usages du numérique

Darknet

Darknet est un néologisme pour désigner un mode de connexion permettant de surfer sur L’Internet au travers de Protocoles qui protègent l’anonymat de ses utilisateurs.
L’utilisateur se connecte à un réseau superposé (en anglais, « overlay network »), c’est-à-dire bâti sur l’Internet, mais qui masque son Adresse IP, autrement dit, l’adresse numérique d’identification du poste de connexion.

Le marché de l’Internet propose en toute transparence l’accès à plusieurs offres de réseaux Darknets (pour exemples : TOR ; Safetygate Invisible ; Freenet ; etc.). Ces offres intègrent l’usage anonyme de toutes ou partie des fonctionnalités standards de l’Internet (web, échanges de fichiers, mail, messagerie instantanée, etc.).

Notes :
Jugeant a priori comme suspect le besoin qu’ont les autres de protéger leur identité, certains associent alors les Darknets à des activités nécessairement illégales. Les Darknets sont alors assimilés aux réseaux Cybercriminels de tous poils, aux dealers, aux trafiquants d’armes, à la pédophilie, etc.
Ce sont pourtant aussi les outils de la dissidence et de l’underground ; ils protègent également la nécessaire confidentialité des échanges entre un avocat et son client, entre deux chercheurs ou entre deux partenaires commerciaux ; ils assurent une certaine sécurité pour les homosexuels dans les pays où cette orientation sexuelle est punie de mort ; etc. Quand besoin, les associations non gouvernementales utilisent les services des Darknets (c’est par exemple le cas d’Amnesty International ou de Reporters sans frontière).

Vinton Cerf, responsable en chef de l’Internet chez Google, déclarait en novembre 2013 : « Après tout, la vie privée étant un concept qui a émergé lors du boom urbain de la révolution industrielle,  elle pourrait très bien n’être qu’une anomalie ».
En 2018, le scandale Facebook-Cambridge Analytica dévoilait le détournement d’informations privées à dessein de manipuler l’élection présidentielle aux US.
Nous sommes donc déjà bien loin de l’Internet idyllique, porteur d’espoirs d’ouverture, de partage et de liberté. Et si les Darknets s’avéraient être une réponse partielle et provisoire pour protéger la vie privée des internautes ?

Contresens fréquents :

  • Ne pas confondre le Darknet — le réseau superposé, avec ses protocoles particuliers — avec le « Darkweb », terme qui désigne le contenu illicite accessible par les seuls qui en connaissent les URL.
  • Ne pas confondre non plus Darkweb ([contenu] web illicite) et « Deepweb » (ou [contenu] web profond) qui désigne la part du contenu non référencé par les Moteurs de recherche. Par exemple, chaque gestionnaire de site gère des adresses de pages (IRL) dédiées à sa gestion interne, un contenu de faible intérêt pour les visiteurs externes ou qui ne les concerne pas. Le contenu volontairement masqué du deepweb ne sera jamais proposé en réponse directe à une requête postée sur l’Internet.
Sidebar