Cloud Computing
Le Cloud Computing (parfois résumé par Cloud) est un terme regroupant l’ensemble des technologies qui facilitent la délocalisation des serveurs de traitement et de gestion des données qui sont connectés à l’Internet..
Associé aux possibilités de L’Internet, le Cloud Computing permet d’aborder les solutions informatiques sous l’angle des services : l’utilisateur (particulier ou entreprise) peut bénéficier d’une Application Informatique sans se soucier ni de la complexité de l’assemblage matériel et logiciel nécessaire au fonctionnement de cette application, ni des procédures qui opèrent et sécurisent cette Infrastructure Technique.
Étymologie de l’expression :
Le Cloud Computing est indissociable de la virtualisation de l’informatique : l’utilisateur accède aux moyens informatiques délocalisés et distribués à partir de son poste de travail individuel au travers d’une connexion à l’Internet. Il ignore où sont localisées physiquement les ressources humaines et matérielles qui contribuent à délivrer le service que lui propose son intégrateur.
Cloud signifie nuage en anglais. « Les utilisateurs se connectent à l’application dont les ressources sont “quelque part dans le nuage” ». Cette comparaison date des années 1990, époque à laquelle on représentait les gigantesques fermes de serveurs pour l’Internet sous la forme d’un grand nuage blanc flottant auquel se connectaient les entreprises clientes. Le succès quasi immédiat de cette métaphore de la virtualisation a été pour beaucoup dans la vulgarisation rapide du concept de cloud computing au point de faire presque oublier la prouesse technologique qui le met en œuvre.
L’Infonuagique est la traduction française officielle de Cloud Computing. L’expression anglaise reste aujourd’hui encore la plus utilisée.
Le Cloud en Entreprise
Une contribution technologique majeure pour l’avènement de la civilisation des services :
Selon l’US National Institute of Standards and Technology (NIST), » le Cloud Computing est un modèle permettant d’établir un accès à la demande en réseau vers un bassin partagé de ressources informatiques configurables« . Les ressources mentionnées peuvent êtres par exemple des réseaux, des serveurs, de l’espace de stockage, des applications logicielles, ainsi que des équipes de gestion des infrastructures techniques, d’expertise et de support.
Ces ressources partagées peuvent s’adapter à la demande et être délivrées sous la forme de services intégrés selon des procédures de gestion qui minimisent les interactions entre le fournisseur et son client. Les principaux avantages de cette offre sont l’approvisionnement en libre-service, l’élasticité du volume contracté adaptable aux fluctuations de l’activité du client, un système de facturation selon la consommation constatée du service.
Les inconvénients potentiels
Pour de nombreux utilisateurs, le stockage conventionnel local physiquement proche garantit un accès immédiat aux données quand le Cloud dépossède le propriétaire des données devenu dépendant de son fournisseur Cloud qui en contrôle l’accès. Cette question de confiance reste le principal blocage.
- Comment croire en un accès continu à ses données sans aucun problème sur le long terme ?
- Les exemples de crash ne sont pas rares. Les principaux fournisseurs de services Cloud (Amazon, Apple, Verizon, Microsoft, AOL, Level 3, Google, etc.) ont tous connu des incidents majeurs. Bien que leur durée soit jusqu’à présent limitée, ils représentent une perte d’argent colossale pour les entreprises affectées.
- Se pose également la question du transfert plus ou moins implicite de la propriété intellectuelle des données. Facebook ou Instagram ont ouvert la polémique en s’octroyant des droits sur les photos que stockent leurs plateformes. La propriété intellectuelle d’une Information est-elle applicable au contenu transformé en Données numérisées qu’exige leur stockage physique? Celui qui réalise cette transformation peut-il s’approprier ce contenu transformé?
Les contrats de Cloud Computing
Il n’existe pas d’autorité centrale chargée de réguler l’usage du Cloud et de normaliser ses approches contractuelles des services proposés aux entreprises. Les règles sont encore floues et les problèmes se règlent au cas par cas.
L’offre s’est organisée selon trois catégories :
- Le Cloud Privé : désigne une infrastructure entièrement dédiée à une entreprise unique, dont l’administration, la gestion technique ou l’hébergement peuvent parfois être délégués à un prestataire tiers. Cette solution garantit une réversibilité du contrat en cas de prestation décevante ou de changement de stratégie du client. Le client bénéficie de l’expertise et de la disponibilité des ressources du prestataire tout en imposant la mise en œuvre de réponses compatibles à ses politiques technologiques, qualité et sécurité.
- Le Cloud Public : les mêmes services sont fournis à tous les clients. Les possibilités de configuration pour s’adapter aux spécificités de l’activité du client sont limitées. La mise en œuvre de ces services suit très rapidement la commande. La facturation est directement liée à la consommation des unités d’œuvre inhérentes à l’usage des services activés.
- Le Cloud Hybride : il combine le modèle du Cloud Privé pour les applications spécifiques ou sensibles et celui du Cloud Public pour les applications plus conventionnelles ou généralistes. L’objectif pour le client est à la fois de limiter le nombre de prestataires de services Cloud, d’harmoniser les outils et procédures techniques mis en œuvre, de bénéficier de prix favorables liés aux volumes globalement contractés, tout en garantissant un contrôle fort sur la propriété et les conditions d’accès aux données.
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